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Jean-Pierre | NAVAILLES

« Ville monstre » ou « Reine des cités », les surnoms dont est gratifié Londres au XIXe siècle reflètent la fascination mêlée de répulsion qu’exerce ce prototype de la mégapole moderne. Presque sans transition la richesse la plus flamboyante succède à la misère la plus abjecte, et le promeneur découvre les cloisonnements sociaux autant avec son nez qu’avec les yeux. Ville de contrastes par excellence, Londres inspire les romanciers et les artistes du noir et blanc, Dickens et Doré en tête. Monet guette, depuis la fenêtre de sa chambre à l’hôtel Savoy, les trouées de lumière sur la Tamise et le Parlement. Mais dans leur vie quotidienne les Londoniens n’éprouvent assurément pas le même attrait que le peintre pour les « somptueuses mystifications » du brouillard.

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Londres victorien
Un monde cloisonné
Le sommaire

INTRODUCTION
LE BIG BANG URBAIN

LONDRES: ENSEMBLE FLOU

Visites guidées
Mosaïque de quartiers
Le smog londonien

L’HYGIÈNE ET L’HABITAT

Tristes contrastes
Histoires d’eau
Le parc immobilier

LES VICTORIENS DANS LEUR PARTICULIER

Le home-château fort
Le train de maison
Physiologie de la vie conjugale

LES MODES DE LOCOMOTION

La Tamise
Dans les rues de la capitale
La percée du chemin de fer

AU FIL DES JOURS

Mouvements pendulaires
Le sabbat et la saint-lundi
La «saison» de la capitale

SOLENNITÉS ET LOISIRS

« Pompe et cérémonies»
Couronnement de Victoria – Jubilés de Victoria – Funérailles de Victoria.
La Grande Exposition et le Palais de Cristal
Délassements et distractions
Les clubs – Les parcs – Les jardins de plaisir – Panoramas, dioramas – Le musée de Madame Tussaud – Le Savoy – Les restaurants – Les pubs – Les music-halls.
Le désir d’évasion
Les pique-niques – La foire de Greenwich – Le Derby d’Epsom.

OPULENCE ET PAUVRETÉ

La Cité et les docks
Commerce et industries
Petits métiers
Les pauvres et les indigents

LES BAS-FONDS

Prostituées et truands
Le monde carcéral

CONCLUSION

Bibliographie
Table des illustrations
Index

 

Londres victorien (Jean-Pierre Navailles – 1996)

Relier la France à l’Angleterre par une voie terrrestre est une idée qui date du temps des diligences, des lampes à huile et de la marine à voile: le projet le plus ancien remonte en effet à 1802. Ce livre s’attache à retracer la si longue gestation d’un projet presque bicentenaire, et à analyser les résistances qui ont souvent pris un tour passionnel de l’autre côté du Détroit. Le souci de concilier les impératifs contradictoires d’une voie terrestre et de la navigation, du rail et de la route, a inspiré aux ingénieurs une valse-hésitation sur la meilleure solution à retenir: pont, digue, tunnel, ouvrage-composite?Tout fut envisagé. Mais le principal obstacle demeurait le refus instinctif, de la part des Anglais, d’établir une liaison physique avec le Continent, ce qui revenait selon eux à « désinsulariser » leur pays.

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Le tunnel sous la Manche
(1802-1897)
Deux siècles pour sauter le pas
Le sommaire

INTRODUCTION

Première partie
L’ART ET LA MANIÈRE DE TRAVERSER LE DÉTROIT
1802-1909
I. Les initiateurs de la liaison fixe trans-Manche
1. La galerie de Mathieu : une piste à creuser
2. Thomé de Gamond : un feu d’artifices d’idées
3. Des précurseurs aux « intelligences collectives»

Il. Florilège des ouvrages envisagés
1 . Les tunnels forés
2. Les tunnels immergés
3. Digues et jetées
4. Ponts et viaducs
5. Projets composites
6. Un projet insolite , la locomotive amphibie

III. Moyens de locornotion sur le Channel
1. Les ferry-boats
2. Traversées aquatiques
3. Les «conquérants» prennent de la hauteur

Deuxième partie
L’ÎLE SI PROCHE ET SI LOIN DU CONTINENT
1840-1900

IV. « Its a long way »… de Douvres à Calais
1. Les relations britanniques dans les années 1840-1860
2. L’entente sous-marine… à petits pas
3. Amorce de réalisation du tunnel

V. Haro sur le tunnel
1. La mystique insulaire
2. La phobie de l’invasion : la résurgence des années 1880
3. Le pont : solution de rechange

Troisième partie
LE TUNNEL LE PLUS LONG… A VOIR LE JOUR
1900-1987

VI. Un ennemi peut en cacher un autre
1. L’Entente cordiale (1904)
2. Avant et pendant la Grande Guerre partisans et adversaires du tunnel ne désarment pas

VII. L’entre-deux-guerres : une nouvelle approche du tunnel
1. Où il est plus facile d’être pour le tunnel dans l’opposition, qu’au gouvernement
2. La Commission d’enquête britannique de 1929

VIII. L’Angleterre s’amarre à l’Europe
1. La reprise du lien fixe ; Chunnel, pont ou brunnel ?
2. La sortie dEurotunnel à l’horizon des années 1990

CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
INDEX

Cet ouvrage se fonde sur une lecture suivie des Papiers parlementaires et sur les données objectives que constituent les budgets familiaux: apparaît alors un écart instructif entre les conventions admises (femme au foyer, père nourricier) et l’analyse du vécu des ménages ouvriers. On retrouve le même hiatus entre la volonté d’introspection sociale qu’affiche l’Angleterre victorienne et ses réactions de stupeur devant les révélations fournies par les enquêtes sur le monde industriel. Quelles furent dès lors les fonctions – réelles ou illusoires – du « familialisme victorien »? On touche à l’une des expressions les plus radicales du « capitalisme social » – assez mal connue, en France du moins.

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La famille ouvrière dans l’Angleterre victorienne£
Des regards aux mentalités
Le sommaire

INTRODUCTION
I.
CADRE ET CONDITIONS DE VIE DES FAMILLES OUVRIÈRES

1. HABITAT OUVRIER EN MILIEU URBAIN

L’ESPACE PHYSIQUE
Les nuisances
Les risques épidémiques
La privatisation des sols
L’ouverture de parcs et de jardins publics

LA DISTRIBUTION DE L’EAU
Les pompes publiques
Le manque d’hygiène et de propreté
La distribution d’eau intermittente
Les bienfaits de l’eau courante

LES LOGEMENTS POPULAIRES
Les types de logement
La législation sur la construction
La vie des occupants

2. MOYENS D’EXISTENCE ET MODE DE VIE
DES FAMILLES OUVRIÈRES

BUDGETS DOMESTIQUES DE FAMILLES OUVRIÈRES

REMARQUES D’ENSEMBLE SUR LES REVENUS ET LES DÉPENSES

ALIMENTATION

LOGEMENT, MOBILIER, VÊTEMENTS

LOISIRS, SANTÉ

RELIGION INSTRUCTION

3. VIE FAMILIALE ET ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE

ASPECTS DU TRAVAIL DES FEMMES ET DES ENFANTS
L’EXERCICE DE L’AUTORITÉ DANS LA FAMILLE ET À L’USINE
REPRÉSENTATION DU TRAVAIL MANUEL

II
REGARDS ET OPINIONS SUR LA VIE DOMESTIQUE
DES OUVRIERS

4. POINT DE VUE D’UN ILLUSTRÉ SATIRIQUE: PUNCH

LES MEMBRES DE LA FAMILLE OUVRIÈRE
Les enfants – du berceau à la mine ou l’usine
La femme – épouse et mère de famille
L’ouvrier – portrait physique et moral

LA FAMILLE OUVRIÈRE DANS LES DESSINS DE PUNCH Conditions matérielles, ou les ingrédients du bonheur
domestique
Aspects qualitatifs – le pub ou le musée
Défense de la famille ouvrière – remèdes et panacées

5. L’INFORMATION PAR L’IMAGE:
L’ILLUSTRATED LONDON NEWS ET LE GRAPHIC

INTÉRÊT DOCUMENTAIRE ET VALEUR ARTISTIQUE DES
LLUSTRATIONS

LA FAMILLE OUVRIÈRE DANS L’ICONOGRAPHIE DE
L’ILLUSTRATED LONDON NEWS ET DU GRAPHIC

REPORTAGE SOCIAL: LES ÉVÉNEMENTS D’ACTUALITÉ
ET LA PRÉSENTATION DE LA FAMILLE OUVRIÈRE

DESSINS DE MŒURS: LES LOISIRS DE LA FAMILLE OUVRIÈRE

6. TÉMOIGNAGES DE DEUX HEBDOMADAIRES OUVRIERS: LE NORTHERN STAR ET LE BEE-HIVE

LA FAMILLE OUVRIÈRE DANS LE CONTEXTE DE LA PRESSE PÉRIODIQUE

LA VIE DOMESTIQUE VUE PAR DES OUVRIERS
Refus de visions idylliques
Les relations familiales et le système usinier
La moralité ouvrière et ses censeurs

LES OPTIONS DE LA FAMILLE OUVRIÈRE
La survie: l’assistance publique, la charité, l’émigration
La lutte: la grève
La régénération: le retour à la terre et le mouvement
coopératif – de l’utopie au pragmatisme
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
TABLE DES FIGURES, TABLEAUX ET GRAPHIQUES