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GEOFFREY CHAUCER Le parlement volatil

[The Parliament of Fowls]
traduit du vieil anglais par Robert Marteau
et suivi d'un «Hommage au noble Geffroy Chaucier, grant translateur» par Robert Marteau

Presque aussi célèbre que Shakespeare qui s’inspira de son Troilus et Cressida, contemporain de Boccace et de Christine de Pisan, Geoffrey Chaucer (Londres, vers 1343-1400) fut un écrivain, philosophe, diplomate et poète anglais, considéré comme le « Père de la poésie anglaise ». Sa réputation est surtout due à sa traduction en anglais du Roman de la Rose de l’auteur français Guillaume de Lorris et à deux ouvrages connus dans le monde entier : Les Contes de Cantorbéry, œuvre inachevée inspirée de Boccace, mettant en scène des pélerins en route vers la Cathédrale de Cantorbéry, et Le Parlement des oiseaux qui demeure un texte mythique car non disponible, depuis fort longtemps semble-t-il, en traduction française. De sorte que bon nombre de lecteurs ont toujours entendu parler de ce poème étonnant sans avoir jamais pu le lire…
Il s’agit donc ici de la première édition française disponible, traduite par le merveilleux poète qu’est Robert Marteau. Qui mieux que lui, poète de la nature, des forêts et des oiseaux, pouvait traduire ce concert, un jour de Saint-Valentin, de volatiles en tous genres?
Depuis toujours, il est un lieu commun de toutes les religions : les oiseaux enseignent ce que les hommes n’entendent pas (d’où leur rapport avec l’alchimie), ils possèdent la langue secrète des Dieux, que Chaucer traduit dans ce long poème, une langue qui chante l’amour sous toutes ses formes.

 

Parlement volatil (Le) – Geoffrey Chaucer 2008