Vieillir et mourir en institution au XIXe siècle
Alors que persiste aujourd’hui encore l’image de « l’hospice mouroir », le développement d’établissements pour la vieillesse au XIXe siècle témoigne au contraire d’une préoccupation nouvelle dans la société française : comment prendre soin des vieux ?
A Paris, en amont des grandes lois républicaines du XXe siècle, un vaste dispositif d’assistance se met en place pour nourrir et loger à vie des milliers de vieux indigents. Pour les classes populaires, vivre et mourir en institution devient une expérience ordinaire de la fin de vie. L’analyse de la vie privée des hospices et des maisons de retraite révèle la place ambiguë que la France post-révolutionnaire réserve à ses aînés, entre rejet et bienveillance, protection et surveillance.
Clio. Femmes, genre, histoire par Christophe Capuano
Libération. 3 janvier 2019 par Dominique Kalifa
Le Monde. 20 décembre 2018 par Pierre Karila-Cohen
L'Histoire. Décembre 2018. Le coup de cœur de Jean-Pierre Rioux
Mathilde Rossigneux-Méheust est chercheuse au laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes et maîtresse de conférences à l’Université Lumière Lyon 2.