Régine | DETAMBEL

La section dorée est le nom de l’endroit – de la cicatrice – où furent séparés les androgynes. Quelque chose brilla, de liquide, à l’endroit de la plaie, puis la cicatrisation vint et avec elle la sécheresse. Depuis, l’odeur de l’autre, qu’on aime, est le parfum des viandes qui monta, en suspension dans l’air grec, vers les narines des dieux. L’humidité de son aisselle ou l’humeur vitrée de son œil, au réveil, sont à eux seuls des sujets propres à déchaîner des chants, qu’ils soient magnificat ou lamentations.

Femmes et hommes, fusionnels et fécondants, pourtant à jamais immiscibles !

 

« En fin de compte, mon écriture poétique n’est pas différente de mon écriture romanesque. je m’y retrouve. Peut-être que simplement je dis les choses plus clairement dans Icônes. C’est une histoire d’amour, de la rencontre jusqu’à la rupture. je me suis aperçue que j’aimais plutôt les textes de la haine et de l’éloignement,
du désamour. J’aime le désamour…  »
R.D.