ANDRÉ GUILLERME Les temps de l’eau : La cité, l’eau et les techniques

Mythe et histoire matérielle et sociale mêlent leurs reflets dans le miroir que constitue le réseau hydrographique urbain. Sommes-nous conscients de toutes les charges symboliques qui conditionnent notre environnement, de ce dialogue perpétuel de l’histoire volontariste et du mythe dans nos réalités les plus quotidiennes? Cette étude de la technologie de l’eau, sur un espace géographique déterminé (les villes du Nord de la France), par un historien-ingénieur, se situe à ce très riche carrefour des volontés planificatrices et des rêveries millénaires.… (lire la suite)
FRANÇOIS GUÉRY (dir.) L’idée de la ville

L’idée de la ville: non seulement sa forme, résultat des projets successifs qui s’y superposent, mais l’esprit de cette forme, expression des rapports qu’elle entretient avec la civilisation qui s’y inscrit. Aujourd’hui la ville serait elle informe, désertée par tout projet civilisateur authentique ? La ville, lieu trop déserté d’un rêve amoureux ?
Textes de D. Bertin, M. Bonneville, A. Charre, G. de Carlo, J. Ellul, B. Fortier, E. Guidoni, O. Marcel, A. Marino, J. Rykwert, P. Sansot, J. Starobinski, G. Vallet, P. Vallin.… (lire la suite)
GROUPE DE TRAVAIL DE LA MAISON D’ÉCOLE À MONTCEAU-LES-MINES Cent ans d’école

Les objets des salles de classe en disent plus que nombre de spécialistes sur l’école et son évolution, sur l’école et la société dont elle est le produit et le fondement. Ils parlent à chacun un langage familier, parce que «nous avons été enfant avant que d’être homme», parce que depuis un siècle il y a en France obligation pour tous de fréquenter l’école primaire. Des maÎtres interrogent ces objets – décor qui fut quotidien, compagnons d’une vie donnée au métier, instruments d’un travail pédagogique réfléchi — dans une école communale de 1881 où, depuis quelques années, ils font revivre des… (lire la suite)
JEAN-PIERRE GAUDIN L’avenir en plan

Revenir sur l’introduction en France, dans les années 20, des premiers plans d’urbanisme permet d’utiles mises en perspectives. Se mesurent en particulier toute l’ampleur de la question foncière (développement inéluctable de l’expropriation, ajustements négociés entre intérêts fonciers et promotion étatique du logement populaire) et l’importance des enjeux d’une réflexion plus large sur les coûts collectifs de l’aménagement urbain. À travers la démarche de plan, ce sont aussi les rapports contemporains entre efficacité technique et légitimité politique qui sont ici mis en lumière.… (lire la suite)