JEAN ONIMUS Philippe Jaccottet

Philippe Jaccottet – Jean Onimus 1982

Patiemment construite dans le silence et la discrétion, l’œuvre de Jaccottet se veut attentive à ce qui, de l’homme et de l’existence, est le plus impalpable: cet insaisissable, que le langage poétique, sous peine de s’abolir, ne peut qu’interpeller dans un questionnement toujours recommencé. C’est à l’analyse passionnée de cette démarche et de cette parole que Jean Onimus s’est livré dans cet essai, où l’approche critique va au plus près de l’œuvre qu’elle éclaire.
Édition remise à jour en 1993

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MICHEL NATHAN Lautréamont

Lautréamont – Michel Nathan 1992

« Avec ses conventions, ses stéréotypes, son langage outrancier, ses situations abracadabrantes, ses gestes grandiloquents, ses ellipses et ses impudeurs stupéfiantes, le feuilleton touche à l’essentiel: l’amour, la mort, le désir, la violence, les tabous, la manière de les vivre et de les dire. Conformisme et transgression s’associent et se télescopent emportés par les coups de théâtre assez énormes pour tout faire passer. Il y a du feuilletoniste en Lautréamont. »… (lire la suite)

CHRISTIAN MONCELET René Guy Cadou

René Guy Cadou – Christian Moncelet 1983

Cadou, poète des «biens de ce monde», l’est aussi de tous les liens de l’existence: liens de tous les règnes, liens du cœur, liens du sang et de la sève, liens de l’analogie, liens du visible et de l’invisible, liens de la parole et des caresses, liens de l’amour et du langage. De cet Orphée fraternel, Christian Moncelet propose une approche synthétique et remarquable de précision, fruit d’une longue méditation sur cette œuvre.Ainsi apparaît un poète vulnérable et généreux, inséparable de sa femme Hélène, de ses parents et amis, d’animaux privilégiés: un poète des émotions simples et fortes autant que de l’âpre bonheur de vivre.… (lire la suite)

SERGE LINARES Jean Cocteau

Jean Cocteau – Serge Linares 1999

En négligeant ses poèmes, la postérité de Jean Cocteau ne respecte pas la hiérarchie qu’il a lui-même établie pour ordonner son oeuvre polymorphe. Investie par lui du pouvoir suprême, la poésie ne battait-elle pas le rappel des autres genres sous le pavillon de son nom: poésie de théâtre, poésie de roman, poésie critique, poésie graphique, poésie cinématographique?
Ce livre n’entend pourtant pas restaurer une souveraineté qui tient sa légitimité de l’appréciation strictement personnelle de l’auteur, mais envisager pour la première fois l’ensemble de ses écrits poétiques, et en interroger la disparité… (lire la suite)