JEAN-FRANÇOIS ROLLIN La maison des mémorables

Maison des mémorables (La) – Jean-François Rollin 1989

La maison des mémorables est poème, miroir, tombe et berceau.C’est aussi la demeure que chacun se bâtit ou que par affinité chacun hante non sans danger afin d’y découvrir les talismans et les images du monde qui permettront de conjurer les influences néfastes.À la vérité, comme l’enseigne Platon, le mal en soi n’existe pas, c’est un piège qui nous est tendu.Pour celui qui y est tombé, il n’y aura pas d’autre issue possible que la réincarnation.… (lire la suite)

JEAN-FRANÇOIS ROLLIN Passage de la phasèle : opus 8

Passage de la phasèle : opus 8 – Jean-François Rollin 1986

La phasèle est cette embarcation légère qui jadis voguait sur le Nil. Passage de la phasèle dit le passage du chant: le plus haut des langages descend ici comme un vaisseau le cours du livre. Cette hiératique parole se déplie donc et va son cours à partir de « l’incandescence sans atermoiement » des commencements, d’elle-même, anxieuse de sa propre naissance, espérant toujours quelque venue.… (lire la suite)

FERNAND OUELLETTE Les heures

Heures (Les) – Fernand Ouellette 1987

Écrits du 23 janvier au 23 février 1986, les poèmes — ou le poème — qui constituent Les heures affrontent un insondable.Pareille tentative soutenue ne peut qu’avoir été «donnée». Elle a un caractère de précipitation qui entraîne l’écriture, tout en lui offrant sa densité, sa vibration et sa lumière obscure, face à celui qui peut-être «entrait dans la solennité du dépouillement extrême».
Coédition Champ Vallon / L’Hexagone… (lire la suite)

GILLES QUINSAT Écrit en marge

Écrit en marge – Gilles Quinsat 1987

La marge est, dans un livre, cet espace vierge laissé à la convenance du lecteur, où il pourra noter, ébaucher un commentaire et même lire entre les lignes, en essayant de cerner au plus près la cohérence secrète, l’évidence obscure qui font que soudain l’écrit prend sens. Ainsi en va-t-il pour cette suite d’essais qui s’attache à quelques œuvres singulières, et qui nous permet d’arpenter le paysage de notre modernité: celui qui, par détours et par sentiers, nous conduit de Bashô à Michaux, de Sade à Klossowski, de James à des Forêts, de Leiris à Montale, de Walser à du Bouchet…… (lire la suite)