LUDOVIC DEGROOTE Monologue

Monologue – Ludovic Degroote 2012

À partir d’une tragédie intime (une jeune fille meurt dans un accident de voiture sur les routes de l’Angleterre), quatre voix prennent la parole pour entreprendre de raconter, et pour dire à leur manière la douleur : la morte elle-même (monologue de Godeleine), son père (monologue du père), sa mère (monologue de la mère) et son petit frère (monologue de ludo) qui plus jamais ne sortira de ses sept ans…

 … (lire la suite)

LUDOVIC DEGROOTE Un petit viol

Un petit viol – Ludovic Degroote 2008

C’est le récit haché d’un épisode de l’adolescence qui ne pouvait se dire que dans une langue hachée : deux versions tête-bêche (Un petit viol / un autre petit viol) tâchent de raconter un événement dont les suites ne sont pas épuisées, qui font comme deux récits au milieu desquels l’enfermement ne sort pas de lui-même ça aurait pu être un conte de fées, si les fées mâles existaient pour les adolescents, et si on pouvait se grandir de ce qu’on a vécu deux récits (l’un chronologique, l’autre alphabétique) dont les mots sont identiques et le sens différent en somme c’est quelque chose de bêtement humain il s’agit donc d’un adulte dont on ne sait s’il… (lire la suite)

LUDOVIC DEGROOTE 69 vies de mon père

69 vies de mon père – Ludovic Degroote 2006

«Je suis né le 2 avril 1920 à Hazebrouck, au 41 de la rue du Rivage, et mort à La Madeleine le 9 juin 1989, 143 avenue de la République. Né chez moi, mort chez moi. Entre ces deux dates, ma vie. Je crois qu’en mourant j’ai laissé quelque chose qui ne m’appartenait plus. Quelque chose que je n’ai jamais dit ni même raconté ni même cherché à exprimer, mais qui a constamment été là, fait de fragments, de bribes, de bouts, auxquels les limites déterminées par mes dates de naissance et de décès donnent, sinon un sens, du moins une espèce d’unité.»

 … (lire la suite)

BENOÎT CONORT Écrire dans le noir

Écrire dans le noir – Benoît Conort 2006

«Creuser le noir»; faire le tour de cette phrase, la traverser aussi.

On regarde la nuit, on voit, loin devant, entre les masses de noir.
On regarde loin devant on voit le noir des étoiles éteintes des étoiles à naître
il y a si longtemps on est
ce noir que l’on voit»… (lire la suite)