JEAN-BENOÎT PUECH Du vivant de l’auteur
Sous la forme d’un catalogue de vente aux enchères, ce livre est un résumé de la thèse de Jean-Charles Mornay, Typologie des œuvres et des auteurs imaginaires en littérature, de Jeffrey Aspern (chez James) à André Walter (chez Gide) en passant par A.O.Barnabooth (chez Larbaud & de Zamble), Ricardo Reis (chez Pessoa) et Jean-Charles Mornay (chez Champ Vallon).On y joint deux essais sur des livres oubliés. Mais le commentaire n’y dépend pas plus du texte commenté que la fiction de la réalité: il est le personnage principal, lecteur retors mais romanesque qui a fait son deuil de l’œuvre achevée.… (lire la suite)
JEAN-BENOÎT PUECH, YVES SAVIGNY (dir.) Benjamin Jordane, une vie littéraire
Pour ce nouveau livre du «cycle Benjamin Jordane», Jean-Benoît Puech et Yves Savigny ont réalisé un cahier d’hommage à l’écrivain français (1947-1994) sur le modèle de ceux que les amateurs consacrent à leur auteur de prédilection. On trouve donc ici réunis, entre autres, une tentative autobiographique, plusieurs projets de romans, de larges extraits de la correspondance littéraire et sentimentale, ainsi que diverses études sur les écrits de jeunesse ou les pièces pour enfants de Jordane. Un cahier iconographique complète cet ensemble sur la vie grave et enjouée d’un romancier trop discret. Ces formes conventionnelles ou atypiques… (lire la suite)
YVES PEYRÉ À même les voix du jour
Ces poèmes retracent l’itinéraire immobile et songeur d’une saison de paroles. L’auteur y capte tout ce qui du monde extérieur vient à lui, arrachant à la réalité des parts de chair vive qu’il convertit en éléments de poèmes. Se tournant vers le dehors, reculant en soi, un homme s’adonne à une parole qui cristallise dans sa tombée poétique le jour, le jour scrupuleusement complet d’une avancée intérieure.… (lire la suite)
YVES PEYRÉ La bibliothèque de Belmont
Écoute d’un lieu clos qui exprime l’infinité du monde, balbutiement d’une extériorité qui incite à se risquer toujours plus avant en soi-même, La Bibliothèque de Belmont brasse les temps et les rêves pour le seul instant de se dire, de tout dire. Sous l’éclat solaire des pierres scintillant haut dans la lumière, le Bas-Beaujolais s’éprouve comme un écho de campagne toscane. À tout moment le paysage devient visage, alors le narrateur, évoquant la maison qui le hante, trace un autoportrait mouvant au gré des jours et jamais ne se soustrait à la déraison du murmure.… (lire la suite)