BERTRAND LECLAIR L’Amant Liesse

Une femme attend son amant, l’amant qu’elle appelle Liesse. Il arrive, elle le sait. Libérée de son mari, de ses enfants, elle arpente son appartement sans rime ni raison, creusée d’attente, habitant le désir qui la hante. Tandis qu’elle se souvient dans l’ivresse des jours précédents, elle anticipe les heures à venir dans une projection troublante, une soif grandissante du corps fantasmé et des mots de l’amant, celui qui sublimera son désir dans le partage amoureux du verbe le plus cru, le plus libre, l’âme en liesse…
À ce chant érotique aux accents de perdition s’entremêle une autre voix, celle d’un homme, non pas l’amant mais le mari.… (lire la suite)
DIDIER LAROQUE La mort de Laclos

L’été de 1803, un jeune lieutenant de chevau-légers cantonné à Dijon est chargé de porter un message à Choderlos de Laclos, qui commande l’artillerie d’une armée d’observation dans les Etats de Naples. Le voyage en Italie jusqu’à Tarente est riche en péripéties : le messager défend sa vie, connaît l’amour avec Julie, découvre enfin la condition que le destin lui assigne.
JEAN-MARIE LACLAVETINE, JEAN LAHOUGUE Écriverons et liserons en vingt lettres

Confrontation des deux points de vue opposés sur la création littéraire, à travers la correspondance tantôt patiente et tantôt passionnée, didactique ou incisive, acerbe et courtoise, de deux auteurs contemporains d’importance. Si Jean Lahougue parvient à travers une argumentation très serrée et jamais en défaut à pousser Jean-Marie Laclavetine dans ses retranchements, ce dernier résiste vaillamment et avec humour aux assauts redoutables de son interlocuteur. Un retour à la théorie qui a le mérite, en l’actuelle confusion, de présenter sans cuistrerie les choix qui s’offrent au roman de demain. Le dossier qui suit les vingt lettres… (lire la suite)
PETR KRAL Témoin des crépuscules

Ce volume donne à lire une série de poèmes et le récit d’«anecdotes» où chacun d’eux s’enracine, pour rappeler que le poète est d’abord un passant parmi d’autres.D’une flânerie en banlieue à une sortie au restaurant ou à la traversée d’un pont, le texte s’attarde en même temps sur certains moments clés de nos promenades qui les font basculer dans une aventure intérieure ; sur ces soudains vertiges où, en silence, nos gestes tout simples semblent participer d’un rituel fondamental, en dessinant dans les marges du monde comme la forme même de son secret.… (lire la suite)