PATRICK DI MASCIO Le maître de secret

Maître de secret (Le) – Patrick Di Mascio 1994

«D’où vient la théorie?»: c’est par la métaphore silencieuse du secret que Freud répond à cette question que lui posent, chacun à sa façon, l’interlocuteur impartial et exemplaire de La question de l’analyse profane et le Petit Hans. Cette fiction donne à l’œuvre son style, lui impose sa contrainte, constitue son «ombilic». Ce livre en analyse la vérité, qu’il s’agisse de la fabrication de la pensée psychanalytique ou de sa transmission: le célèbre Witz sur le dévoilement du secret du rêve doit bien, de quelque façon, dire vrai. L’enquête a pour théâtre l’imaginaire théorique, lieu où se décide le destin de la pensée.… (lire la suite)

MARIE-ANGE DEPIERRE Paroles fantomatiques et cryptes textuelles

Paroles fantomatiques et cryptes textuelles – Marie-Ange Depierre 1993

Focalisant sa recherche sur le fils ou la fille du fantôme — la fantasmaphore —, l’auteur soulève ici la question de la transmission d’un impensé généalogique. Par la traversée de textes littéraires d’écrivains aussi divers que Fuentes, Kleist, Schnitzler, Shakespeare, Gracq…, elle propose un véritable décentrement de lecture, lequel met au jour un travail cryptique et fantomatique qui devient véritable création littéraire.… (lire la suite)

GÉRARD DANOU Le corps souffrant

Corps souffrant (Le) – Gérard Danou 1994

À travers un regard porté sur la littérature et sur l’anthropologie psychanalytique, Gérard Danou interroge une pratique médicale en apparence désincarnée et désexualisée. La médecine scientifique morcelle le corps souffrant et lui ôte la parole. Le malade est un corps en attente. Il demande un médecin, on lui donne une médecine. L’écrivain, autrefois traversé par divers fantasmes (la «plique polonaise» ou maladie des cheveux chez Balzac, la fièvre chez Thomas Mann), aujourd’hui soumis parfois à l’épreuve de la maladie, prend la parole et la restitue simultanément à tous les pestiférés. Une large place est ici offerte à l’écrivain… (lire la suite)

CÉCILE CROCE Psychanalyse de l’art symboliste pictural

Psychanalyse de l'art – Cécile Croce 2004

Comprendre une œuvre d’art ne consiste pas à lui appliquer une méthode toute prête à porter. Au contraire, la proposer sous les feux de différentes approches permettrait d’en offrir quelques diverses parcelles de vérité. Une esthétique psychanalytique consisterait à emprunter à la psychanalyse sa logique et ses objets afin d’éclairer notre réception de l’œuvre, tout en restant fondée sur son analyse plastique.
L’art symboliste (pictural), apparu tout comme la psychanalyse au tournant du XIXe et du XXe siècle, déploie les mêmes intérêts pour la psyché, découvre les mêmes procès… mais autrement, bien sûr,… (lire la suite)