ANNE CAROL L’embaumement, une passion romantique

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, l’embaumement des cadavres était réservé à une élite du sang et de la fortune soucieuse d’échapper à la dissolution. Aujourd’hui en France, plus de la moitié des corps reçoivent des soins de conservation dispensés par des professionnels de la thanatopraxie. Ces soins sont destinés à retarder la décomposition et à permettre aux proches d’organiser sereinement les funérailles. Ils ne visent pas à conserver les corps indéfiniment, ce que la loi ne permet d’ailleurs pas.
Entre ces deux régimes de conservation, le XIXe siècle offre une parenthèse singulière. C’est dans sa première moitié que naît et s’affirme… (lire la suite)