BERTRAND BINOCHE (dir.) L’Homme perfectible

Entre la perfection humaine, que Descartes définissait comme l’aptitude de ne point faillir dont nous jouissons tous naturellement, et le perfectionnement indéfini de l’humanité dont Condorcet fit le vecteur de l’histoire universelle, surgit quelque chose d’étrange que Rousseau nomma la perfectibilité, presque illimitée, de l’individu comme de l’espèce.
C’est à ce mot que s’attache le présent recueil, moins pour faire l’histoire d’un concept ou d’une idée que pour comprendre les devenirs aléatoires d’un signifiant, emporté par des polémiques… (lire la suite)