JEAN-PAUL GOUX Sourdes contrées

« Au soir de ce jour-là, j’ai résolu de garder une trace de ce qui arrivait, qui avait commencé, sans que je sache vraiment ce qui avait commencé. » C’est une réflexion intime, tout intérieure que « note » le narrateur de ce roman au charme puissant qui interroge le « colombier de la mémoire », cette volière d’où s’échappent trop souvent les pigeons du souvenir. Après tant d’années riches de leurs mémoires partagées, Vivien est profondément troublé lorsque Julie, sa compagne architecte, évoque des souvenirs très précis de chantiers qui n’ont pour lui aucune réalité, et qu’il met en doute. Le monde clos de leur entente amoureuse et intellectuelle… (lire la suite)