OLIVIER BARBARANT Temps mort

« À reprendre la première phrase de ce journal, en date de 1986, je ne perçois guère de changements en moi-même. Une plus grande simplicité peut-être (mais tout changement doit-il nécessairement relever du progrès » ? n’est-ce pas là une vaine consolation imaginaire, pour se féliciter d’avoir vieilli ? et la vie commune à présent avec une femme, qui m’épargne l’ancienne hystérie du désir – encore que. Davantage de bonheur, et surtout plus de capacité à s’extraire des ennuis quotidiens où je croyais alors trouver je ne sais quelle clé, quelle porte sur la pensée, confondant un peu trop peut-être … (lire la suite)