SIMON PEREGO Pleurons-les

« On n’en parlait pas », se souviennent de nombreuses personnes ayant grandi dans la France de l’après-Seconde Guerre mondiale au sein de foyers intimement marqués par les persécutions antisémites et la destruction des Juifs d’Europe. Cette difficile transmission intrafamiliale des épreuves endurées sous l’Occupation a cependant cohabité après la guerre avec un large éventail d’initiatives prises dans le monde juif pour commémorer ce que l’on n’appelait pas encore la Shoah. Et parmi ces initiatives figuraient en bonne place les cérémonies du souvenir qu’organisèrent notamment, dès l’automne 1944, des associations juives établies… (lire la suite)