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Françoise | ROUFFIAT

«Tout sauver par un verbe le plus exactement pur», telle est la mission que Jean Follain assigne à la poésie. «Tout», c’est-à-dire cet «univers singulier» que le poète veut «délivrer» mais qu’il ne peut «construire» sans les êtres et les choses qui y trouvent place. À cette poétique quasi mallarméenne correspond une prose quasi proustienne: si tout est à «sauver», c’est que tout est déjà perdu en réalité, mais aussitôt, à l’instant et pour ainsi dire immédiatement, retrouvé par la grâce de l’enfance comme par la nécessité poétique. Cet essai met donc l’accent sur les ambiguïtés d’une œuvre qui tranche d’autant moins entre réel et symbole que par définition les objets de la représentation y sont symboliques.

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Avant-propos 5
Table des abréviations 10
Chapitre 1
LES IDENTITéS DU POÈTE 11

L’enfant poète (11). Le juge (30). Le poète, l’enfant (33).

Chapitre 2
POÉSIE ET RÉALITÉ 47

Collections, listes, détails (48). Natures mortes, tableaux vivants et ekphrasis (61). Représentation de l’espace et du temps (71).

Chapitre 3
L’ENVERS DES CHOSES 91

L’inquiétante étrangeté (91). Figures du double (103). Le reste et le signe (115).

Chapitre 4
ÉLÉMENTS DE POÉTIQUE 129

Le mot, la chose (130). Le retrait de la métaphore (146). Le poème objet (160). Tremblements de texte (172).

Chapitre 5
LES UNS ET LES AUTRES 185

Les premiers lecteurs: Salmon (187), Jacob (189), Reverdy (193); La critique des poètes: Dhôtel (194), Jaccottet (197), Thomas (202), Tortel (206); Follain à l’œuvre: Tardieu (210), Guillevic (213), Frénaud (216), Réda (221).
NOTES 229
REPÈRES BIOGRAPHIQUES 237
INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES 243

Jean Follain – Françoise Rouffiat 1996