FLEUR HOPKINS-LOFÉRON Voir l’invisible

À la fin du XIXe siècle, la découverte des rayons X ou du radium, mais aussi les spéculations autour de la photographie de la pensée ou de la vie sur Mars agitent l’opinion. C’est dans ce contexte qu’une école littéraire singulière voit le jour en France : le mouvement merveilleux-scientifique. Maurice Renard, chef de file, Guy de Téramond, Octave Béliard ou encore Jean de La Hire imaginent des récits aux couvertures vibrantes, dans lesquels leurs héros sont télépathes, miniatures ou simplement d’ambitieux savants. Certains se voient soudainement capables de traverser la matière, de voir dans l’obscurité, de vivre sous l’eau,