DANIEL PARROCHIA La forme des crises

Forme des crises (La) (Daniel Parrochia – 2008)

Malgré l’accroissement massif de nos connaissances, y compris dans les domaines de la sécurité et de la fiabilité des systèmes, nous continuons de vivre aujourd’hui dans un monde changeant, qui connaît le risque, la menace et l’aléa – l’intensification des communications, mais aussi celle du «bruit».
Au surplus, la complexité des sociétés technologiques avancées, le phénomène économique de la dernière «mondialisation», la situation internationale issue de la fin de la guerre froide et ses nombreux effets «pervers» (décomposition des blocs, multiplication des États, guerres périphériques…) nous amènent à devoir affronter désormais… (lire la suite)

DANIEL PARROCHIA Philosophie et musique contemporaine

Philosophie et musique contemporaine (Daniel Parrochia – 2006)

La musique, en tout cas la classique – nous ne le cachons pas –, est morte. Tout comme l’art – en tout cas l’art classique – est mort. Mais il y a plusieurs manières de mourir pour l’art – et donc pour la musique. L’une est de se voir progressivement substituer son propre négatif autodérisoire, dont la fonction (ludico-critique) est alors d’exhiber ce que nous ne voulons ni voir ni entendre. L’autre est de mourir à la mode hégélienne, celle qui consiste à se conserver tout en se dépassant, c’est-à-dire à se «sublimer».
Toutefois, une exception se fait jour. À côté des dérélictions faciles et de la sublimation diffuse et partout répandue qui fait … (lire la suite)

DANIEL PARROCHIA L’homme volant

Homme volant (L') (Daniel Parrochia – 2003)

L’aviation a un siècle, et le moins qu’on puisse dire est que la commémoration de l’événement s’est accompagnée jusqu’ici d’une certaine discrétion.
Le philosophe, éternel «rampant», est notamment resté muet.
Voler dans les airs, pourtant, n’est-ce pas l’une des victoires humaines les plus étonnantes?
Or pas un mot, pas un, pour célébrer l’inventeur des gouvernes, celui des aérofreins, le concepteur des tuyères thermopropulsives ou l’homme qui, le premier, franchit Mach 1.
Silence, également, sur les mystères de la navigation, l’organisation du trafic aérien,… (lire la suite)

DANIEL PARROCHIA Météores : essai sur le ciel et la cité

Météores (Daniel Parrochia – 1997)

Autrefois les nuages craquaient comme des sacs (Anaximandre). On poétisait sur le soleil (Héraclite), on moralisait les vents et les courants (Épicure, Sénèque). On confondait tout: comètes, étoiles filantes, tremblements de terre… Et les météores étaient en nous, autant qu’hors de nous. Mais — triomphe du mécanisme – on découvrit bientôt la fabrique de l’arc-en-ciel (Descartes), l’équilibre des pressions (Torricelli, Pascal), la pompe à vide, et avec eux les instruments classiques (baromètre, thermomètre, hygromètre, anémomètre…). Alors on classe, on tabule, on multiplie les relevés (Borda, Lavoisier).… (lire la suite)