JUDE STÉFAN L’Idiot de village

En six nouvelles, un Idiot de village offrira cette particularité d’aussi bien incarner un Professeur extasié, une Adolescente perplexe, des Sœurs perdues, qu’un Aveugle aimé, un Utopiste comblé, un Obèse transi, un Amant rompant, enfin un Suicidant définitif: de la Littérature, c’est-à-dire une Idiotie première.
Titres des nouvelles : L’après-trentaine de Monsieur Quesche, L’Interview, Le Brevet des Collèges, Le Baccalauréet des Lycées, Au Bordel pour Aveugles, L’Idiot de Village, Courte homélie d’un Obèse, Moment musical (de 18 à 22 heures), Bagatelle, Une bonne Nouvelle, Le Locateur.… (lire la suite)
JUDE STÉFAN L’angliciste

«Parmi ces dix-sept Variations les Sœurs sont encore là, présentes, l’Aïeul, et les Aimées de jeunesse ou l’Endeuillante, la Violence, la Satire, la Vieillardise, la Bibliomanie, l’Anglicisme, enfin la Mort même en personne ou accomplie dans une vie captive.»
J. S.
JUDE STÉFAN Le Sillographe

« Faisant suite à Senilia puis Silles – pensées grecques mordantes dues jadis à Timon dit « Le Sillographe » –, ce « diurnal invectif » (contre la Médiocrité, les vulgarismes, le Littérairement correct, la superstition religieuse de retour), daté de 96 à 03, au lieu de tendre à tout dire d’un soi égoïque, ne note que les riens vécus par anecdotes, propos ou fusées – avec en son centre l’imposibilité amoureuse de sortir de soi ou Apories »
J. S.
JUDE STÉFAN Oraisons funestes

«Y no quiero inventar o que no sé», je n’aime pas inventer ce que j’ignore, écrit Borges (El cautivo), marquant ainsi le seuil ambigu de la Nouvelle, entre vraisemblance et créativité. Cinq nouvelles amoureuses (La Pharmacienne, Une Pléiade, La Tante Olga), quatre funèbres (Oraison funeste), une dialoguée en leur centre même, pour un ultime effort d’oraison — ou assemblage de mots construits selon le règles du genre, «une chose pour laquelle on n’était pas né» (Musil).… (lire la suite)