BENJAMIN JORDANE Toute ressemblance

Dans chacun de ces huit récits, un homme se sent coupable de la mort de sa compagne, il cherche à expier sa faute avec des femmes qui lui ressemblent, et il découvre progressivement (à travers une série d’épreuves qui le mènent de la vieille France à la Nouvelle-Angleterre, en passant par la Suisse et le Cachemire) que toute ressemblance est une illusion.
Divisé en deux ensembles, une première partie faite de courtes fictions inédites écrites par Benjamin Jordane entre 1980 et 1990, une seconde recueillant un commentaire et des notes sur ces textes par Stefan Prager, ce livre apporte une contribution scientifique à l’histoire… (lire la suite)
BENJAMIN JORDANE L’apprentissage du roman

Ce livre est l’édition critique des pages du journal intime de Benjamin Jordane consacrées à ses vingt années d’amitié avec Pierre-Alain Delancourt, le grand auteur qui l’a guidé. Dans ce roman d’apprentissage au jour le jour, anecdotes biographiques et listes de lecture cèdent progressivement la place à la formulation, à l’affirmation ou à la négation obstinée de thèmes communs aux romans de l’écrivain et à la vie de son lecteur: rapports de la fabulation immédiate et de la fiction libératrice, du langage et du réel qui le ruine ou le fonde, de la vocation et du malentendu…… (lire la suite)
JEAN-PAUL GOUX La fabrique du continu

« Les trois critères essentiels par lesquels Valéry définissait la spécificité du poétique : la fabrique de la liaison, la fabrique de l’énergie et du mouvement, et la fabrique de la voix, me paraissent tout aussi bien au cœur des exigences littéraires de certaines proses romanesques. Telle est la première strate de ce livre : une réflexion sur la fabrique du roman, à laquelle se superpose une réflexion plus proprement esthétique, où sont posées ces valeurs d’écriture que voudrait saisir l’expression de continu. Le « continu » n’est pas un concept, mais une image privilégiée par laquelle, en la faisant jouer… (lire la suite)
JEAN-PAUL GOUX La jeune fille en bleu

La jeune fille et l’homme mûr, comme dans une «scène de genre»: ici, une étudiante et un professeur qui lui a donné rendez-vous pour un entretien et qui attend sa venue en laissant courir sa rêverie sur ce qui paraît bien être l’une de ses pentes préférées: car cet âge féminin bouleverse, qui mêle les fragilités de l’enfance et le pouvoir de la beauté. La jeune fille en bleu raconte ce moment d’attente rêveuse où le narrateur met en scène des scénarios autant qu’il parle et fait parler celle qu’il attend.… (lire la suite)