CLAUDE DOURGUIN Lettres de l’Avent

Une maison en contrée de collines rudes, un lac et son île, des paysages rejoints. D’autres surgis, inventés. Quelqu’un, une femme, dit leurs saisons, leur si forte présence, ce qui tremble en eux, l’affût des jours: des lieux à celui auquel elle s’adresse, cet absent qui obsède les lettres, la distance s’éprouve nulle. Face à eux, c’est toujours la même attente, l’attention à ce qui est offert, dérobé, la vie trop abandonnée aux promesses pour avoir encore souci de borner les songes.Comme ce temps resserré de l’Avent aux jours sombres se nourrit peu à peu du pressentiment de l’événement, peut-être, au terme de la dépossession, l’absent réconciliera-t-il… (lire la suite)