BRIAN P. LEVACK La grande chasse aux sorcières en Europe aux débuts des temps modernes

Le but de cet ouvrage est simple: fournir une synthèse commode, lisible sur la chasse aux sorcières, c’est-à-dire sur l’accusation, le procès et l’exécution de milliers de personnes pour crime de sorcellerie entre 1450 et 1750, qui permette à chacun de dépasser les visions romantiques ou les fantasmes délirants dominant souvent la littérature démonologique. Une étude d’une grande clarté, qui tient compte de tous les travaux déjà accomplis sur le sujet et qui approfondit surtout les problèmes juridiques et les bases intellectuelles.… (lire la suite)
THE LISTENER L’Art et l’État

En 1936, le magazine illustré de la BBC, The Listener sollicitait l’économiste John Maynard Keynes pour introduire une série d’articles formant une enquête internationale sur les rapports entre l’Art et l’Etat, en Europe et aux Etats-Unis. A l’heure où le nazisme et le stalinisme s’étaient établis et étendaient leur influence, tandis que la guerre d’Espagne cristallisait nettement les tensions entre le fascisme et la démocratie, il s’agissait pour The Listener d’offrir à ses lecteurs un panorama des politiques artistiques contemporaines et de leur permettre de réfléchir à la nécessaire distinction entre art et propagande.
C’est… (lire la suite)
ISAURE BOITEL L’image noire de Louis XIV

Aux antipodes des peintures officielles, l’image noire de Louis XIV, ciselée de son vivant, connut une large diffusion à travers toute l’Europe. Estampes, médailles et cartes à jouer, confectionnées au crépuscule du Grand Siècle, offrirent en effet aux contemporains des portraits dégradés du monarque.
Les satires rassemblées dans ce livre permettent de découvrir comment des artistes anglais, néerlandais et français firent du Roi-Soleil l’incarnation du despotisme et de la barbarie. Élaborées au moment où émerge le pouvoir de la presse et relayées par des pamphlets et des chansons subversives, ces créations témoignent d’une politisation… (lire la suite)
PAULINE LEMAIGRE-GAFFIER Administrer les menus plaisirs du roi

Chargés des décors nécessaires aux transformations de l’espace curial qu’impliquait la mise en scène du cérémonial royal, les Menus Plaisirs du Roi intervenaient aussi bien dans l’organisation du lever du roi, des divertissements de la cour, des cérémonies dynastiques que des rituels d’État. Sous la direction des Premiers Gentilshommes de la Chambre, dont ils étaient les officiers de finances, leurs administrateurs participaient également à l’exercice de la tutelle monarchique sur la Comédie-Française et la Comédie-Italienne. Les Menus Plaisirs se trouvaient donc à la fois placés au service du roi et au service du public. C’est… (lire la suite)