Article(s) archivé(s) de la catégorie Galerie_chose_publique

ERIC FOURNIER «Nous reviendrons!»

ERIC FOURNIER «Nous reviendrons!»

Une histoire des spectres révolutionnaires France XIXe siècle

Au XIXe siècle, les révolutionnaires français mobilisent des spectres, de plus en plus nombreux, de plus en plus gothiques, mais toujours porteurs d’une vive modernité politique.  Cet imaginaire révolutionnaire accompagne deux phénomènes majeurs : l’entrée des masses en politique et la violence croissante des massacres fondateurs des régimes successifs. Cette spectralité peut même être portée par des vivants, et Louise Michel de proclamer : « nous reviendrons, spectres vengeurs sortant de l’ombre ! ». En luttant contre les effacements, en renouant les fils brisés, ces revenants soulignent avec force la première leçon de l’Histoire : rien n’est joué d’avance, rien n’est définitivement joué. Les spectres révolutionnaires du XIXe siècle se sont révélés de puissants antidotes à la résignation.

 

Éric Fournier, né en 1975, est spécialiste de la Commune de Paris  et de son enjeu mémoriel, de  l’imaginaire social et révolutionnaire du XXe siècle. Il est maître de conférences de l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne et membre du Centre de recherche d’histoire du XIXe siècle

Couv «Nous reviendrons!»
janvier 2024
14 x 22 cm, 228 pages dont 12 pages d'illustrations en couleur
ISBN 979-10-267-1213-8
23 €

CAROLE CHRISTEN À l’école du soir

CAROLE CHRISTEN À l’école du soir

Interroger, sans prétendre à l’exhaustivité, les différentes expérimentations des cours d’adultes, de leur « invention » au début de la Restauration à leur forte croissance à la fin du Second Empire, période durant laquelle s’affirment la formation de la classe ouvrière liée au développement de l’industrie et la nécessité d’instruire et de former l’ensemble des citoyens, avant l’institutionnalisation républicaine de l’école par les lois Ferry.

 

Carole Christen est professeure d’histoire contemporaine à l’université Le Havre Normandie. Elle a publié Histoire sociale et culturelle des caisses d’épargne en France, 1818-1881 (Economica, 2004) et codirigé plusieurs ouvrages collectifs, notamment  Histoire de l’éducation populaire, 1815-1945. Perspectives françaises et internationales (PU du Septentrion 2017) ; S’unir, travailler, résister. Les associations ouvrières au XIXe siècle (PU du Septentrion, 2021).

Couv Ecole du soir
Novembre 2023
14 x 22, 368 pages
ISBN 979-10-267-1193-3

ARNAUD EXBALIN La grande tuerie des chiens

ARNAUD EXBALIN La grande tuerie des chiens

Mexico en Occident. XVIIIe-XXIe siècles

Au crépuscule du siècle des Lumières, 35 000 chiens furent anéantis à la masse et au poison par les gardes nocturnes dans les rues de Mexico. Cet ouvrage est une enquête historique sur les canicides à Mexico et dans les villes occidentales. Au cours du XIXe siècle, les autorités municipales s’acharnèrent à éliminer les chiens errants moins pour des raisons sanitaires – la terrible rage – que civilisationnelles. Le chien errant, à l’image du vagabond, cristallise tous les maux urbains (liberté, saleté, dangerosité). Une ville civilisée est une cité qui parvient à réguler ses populations canines et à imposer des normes de conduite aux propriétaires. Le chien promené en laisse à qui l’on parle comme à un enfant est finalement l’avatar de décennies de canicides.
Agrégé d’histoire et ancien membre de la Casa de Velázquez, Arnaud Exbalin est maître de conférences à l’Université de Paris Nanterre et chercheur à Mondes Américains (UMR 8168). Spécialiste de la police dans les villes de l’empire espagnol, il travaille actuellement sur les usages publics du passé colonial au Mexique.

Histoire du canicide dans La Vie des idées

Dans Histoire urbaine

Dans la Cliothèque

«Mexique-Europe. Le temps des canicides», dans L'Histoire

«Cave canem!», dans En attendant Nadeau

En castillan sur France 24-RFI

La grande tuerie
Mars 2023
14 x 22 cm, 320 pages
ISBN 979-10-267-1123-0
27 €

ANTONINO DE FRANCESCO L’Italie de Bonaparte

ANTONINO DE FRANCESCO L’Italie de Bonaparte

Politique, construction de l’Etat et nation dans la péninsule en révolution 1796-1821

A rebours d’une tradition interprétative qui veut que l’indépendance politique de l’Italie se serait faite sans l’aide de la France, ce livre prend l’exact contre-pied en affirmant que la modernité politique a été apportée en Italie par le jeune général républicain ; que l’Italie a bénéficié des leçons de la Révolution française de 1789 à 1794 pour élaborer des projets républicains fédéraux ou unitaires, sans passer par la Terreur ; que la période impériale ne fut pas spoliation ou autoritarisme mais construction d’une classe administrative, au fondement lointain d’un Etat tourné vers un XIXe siècle moderne.

C’est la maturité démocratique et républicaine italienne que l’auteur dévoile entre 1796 et 1820, faisant de l’Italie un laboratoire central de la modernité politique.

 

Antonino De Francesco est directeur du Département d’histoire à l’Université d’Etat de Milan et président de la Société italienne d’histoire moderne (SISEM). Spécialiste de l’époque révolutionnaire et napoléonienne, il a publié de nombreux ouvrages sur la tradition politique démocratique et sur les origines du nationalisme, dont, en France, La guerre de deux cent ans. Une histoire des histoires de la Révolution française (Perrin 2018).

(Traduit de l’italien par Peggy Macquet-Dubois)

L'Italie de Bonaparte Couv
Juin 2022
14 x 22 cm, 288 pages
ISBN 979-10-267-1000-4
25 €

CAROLE REYNAUD-PALIGOT L’école aux colonies

CAROLE REYNAUD-PALIGOT L’école aux colonies

Entre mission civilisatrice et racialisation (1816-1940)

La volonté de « civiliser » les populations colonisées grâce à l’école fut hautement proclamée par les colonisateurs français mais qu’en fut-il réellement ? Cette enquête, effectuée à partir des archives coloniales, restitue les débats et les réalisations de la politique scolaire. Dès 1815, le projet colonial fut durablement établi : les colonies devaient fournir des matières premières mais aussi être des débouchés pour les produits manufacturés de la métropole. La mission de l’école s’imposa : apprendre le français, le calcul et quelques bribes de civilisation nécessaires à la bonne participation des colonisés à l’entreprise coloniale, en faire des producteurs et des consommateurs mais aussi montrer la grandeur de la France et susciter son amour. La conquête morale accompagna la conquête par les armes, les écoles ouvrirent alors que la poudre du canon fumait encore. Très vite, les limites apparurent,  il fallait se garder de trop instruire. La volonté de dispenser un savoir pratique, de bannir un savoir trop intellectuel, de freiner la mobilité sociale provoqua les déceptions et la colère des colonisés.

Carole Reynaud-Paligot, dans cette étude rigoureuse loin de l’histoire légendaire encore mobilisée aujourd’hui, révèle la pratique quotidienne de l’administration coloniale, les mobiles et la mise en pratique du projet éducatif mais aussi les doutes, les craintes, les obsessions, l’entêtement d’une partie des acteurs politiques à maintenir coûte que coûte un enseignement différencié et à priver les colonisés d’une culture émancipatrice.

Revue de presse

Revue européenne des sciences sociales

«Gare à l'émancipation» dans L'Histoire

Education coloniale LE MONDE 15 01 2021

Chemins d'histoire L'école aux colonies, XIXe-XXe s., avec C. Reynaud-Paligot, 11 avril 2021

Enseignante à l'Université de Bourgogne et chercheure associée au Centre de recherche en histoire du XIXe siècle de l’Université de Panthéon-Sorbonne, Paris 1, Carole Reynaud-Paligot a notamment publié Races, racisme et antiracisme dans les années 1930, PUF, 2007 et De l’Identité nationale. Science, race et politique. Europe-Etats-Unis. XIXe-XXe siècle, PUF, 2011.

Couv L'école aux colonies
7 janvier 2021
14 x 22, 352 pages
ISBN 979-10-267-0938-1
25 €

KARINE SALOMÉ Vitriol

KARINE SALOMÉ Vitriol

Les agressions à l'acide du XIXe siècle à nos jours

Entre 1870 et 1930, les agressions à l’acide se multiplient en France. Majoritairement accomplies par des femmes issues des classes populaires, qui entendent se venger de leur ancien compagnon ou de leur rivale en leur projetant de l’acide au visage, elles sont considérées, de manière réductrice, comme des crimes passionnels. Reléguées dans la rubrique des faits divers, elles suscitent toutefois des peurs et des fantasmes, alimentent les débats sur les droits des femmes et les relations entre les sexes. La vitrioleuse devient une figure criminelle qui incarne la cruauté féminine et conduit à la défiguration de sa victime dont elle annihile les traits et l’identité. Loin d’avoir disparu de nos jours, ces agressions, bien souvent masculines, sont désormais interprétées comme des crimes d’honneur.

Libération par Dominique Kalifa

Livres Hebdo par Laurent Lemire

Docteure en histoire, Karine Salomé enseigne dans le secondaire. Elle a notamment publié Les îles bretonnes. Une image en construction (1750-1914) (Presses universitaires de Rennes, 2003), L’ouragan homicide. L’attentat politique en France au XIXe siècle (Champ Vallon, 2010) et Je prie pour Carnot qui va être assassiné ce soir. Un attentat contre la République, 24 juin 1894 (Vendémiaire, 2012).

Couv Vitriol
Mars 2020
14 x 22 cm, 288 pages
ISBN 979-10-267-0868-1
21 €

RAFE BLAUFARB L’invention de la propriété privée

RAFE BLAUFARB L’invention de la propriété privée

Une autre histoire de la Révolution
Traduit de l'anglais (USA) par Christophe Jaquet

Que signifie posséder quelque chose ? Quelles sortes de choses peuvent être possédées ?  Comment renonce-t-on à sa propriété ? Quelles sont les frontières entre propriété privée et propriété publique ?
En l’espace de dix ans, la Révolution française s’est efforcée de répondre à toutes ces questions. Comme Rafe Blaubarb le montre dans ce livre ambitieux, elle a refondé le système de propriété existant jusqu’en 1789, avec deux grands objectifs : chasser la puissance publique de la sphère de la propriété et sortir la propriété de celle de la souveraineté. Les révolutionnaires les ont réalisés en abolissant les formes privatives de pouvoir, comme la juridiction seigneuriale et l’office public vénal, et en démantelant le domaine de la Couronne, faisant ainsi de l’Etat une pure souveraineté.
Ce fut une grande démarcation, c’est-à-dire une distinction radicale entre la propriété et le pouvoir, d’où découla la distinction fondamentale entre le politique et le social, l’Etat et la société, la souveraineté et la propriété, le public et le privé. Le processus détruisit le fondement conceptuel de l’Ancien Régime, posa les fondations du nouvel ordre constitutionnel de la France, cristallisa toutes les manières de penser l’Etat et la société modernes et créa une nouvelle réalité juridique et institutionnelle. La Grande Démarcation montre dans quelle mesure la transformation révolutionnaire de la propriété d’Ancien Régime contribua à inaugurer la modernité politique.

La propriété privée est née en 1789
L'OBS par Antoine Lilti

Rafe Blaufarb est professeur d’histoire française à la Florida State University, où il dirige l’Institut sur Napoléon et la Révolution Française.

Couv L'invention de la propriété privée
Paru en septembre 2019
14 x 22 cm, 352 pages
ISBN 979-10-267-0837-7
27 €

SYLVAIN DUFRAISSE Les héros du sport

SYLVAIN DUFRAISSE Les héros du sport

Une histoire des champions soviétiques (années 1930-années 1980)

Athlète d’État, dopage omniprésent, tutelle pesante du KGB… La liste des croyances collectives sur le sport soviétique est bien ancrée dans les mémoires.
Cet ouvrage, le premier en français sur ce sujet, éclaire à partir de sources inédites le processus de fabrique des champions en URSS et leurs conditions sociales d’existence. Les « héros du sport », incarnations du régime dans les stades au moment de la Guerre froide, ont été pour les Soviétiques des figures qui ont donné corps à la patrie et à ses succès. Ils eurent à démontrer par leurs performances la capacité à « rattraper et dépasser » les États capitalistes et à réaliser des « hommes nouveaux ». Loin d’une seule machine à broyer les vies, le sport s’est avéré aussi un moyen de faire partie des promus du régime.

L'Histoire Juin 2019

France Inter L'œil du tigre Le Champion soviétique Dimanche 10 mars 2019

Le Monde du 21 03 2019

Sylvain Dufraisse, agrégé d’histoire, est maître de conférences à l’UFR STAPS de l’université de Nantes. Il est docteur en histoire contemporaine de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il s’intéresse en particulier à l’histoire des corps, des pratiques physiques, sportives et de loisirs.

Mars 2019
14 x 22 cm, 328 pages
ISBN 979-10-267-0775-2
24 €

MATHILDE ROSSIGNEUX-MEHEUST Vies d’hospice

MATHILDE ROSSIGNEUX-MEHEUST Vies d’hospice

Vieillir et mourir en institution au XIXe siècle

Alors que persiste aujourd’hui encore l’image de « l’hospice mouroir », le développement d’établissements pour la vieillesse au XIXe siècle témoigne au contraire d’une préoccupation nouvelle dans la société française : comment prendre soin des vieux ?

A Paris, en amont des grandes lois républicaines du XXe siècle, un vaste dispositif d’assistance se met en place pour nourrir et loger à vie des milliers de vieux indigents. Pour les classes populaires, vivre et mourir en institution devient une expérience ordinaire de la fin de vie. L’analyse de la vie privée des hospices et des maisons de retraite révèle la place ambiguë que la France post-révolutionnaire réserve à ses aînés, entre rejet et bienveillance, protection et surveillance.

Clio. Femmes, genre, histoire par Christophe Capuano

Libération. 3 janvier 2019 par Dominique Kalifa

Le Monde. 20 décembre 2018 par Pierre Karila-Cohen

L'Histoire. Décembre 2018. Le coup de cœur de Jean-Pierre Rioux

Biographie

Mathilde Rossigneux-Méheust est chercheuse au laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes et maîtresse de conférences à l’Université Lumière Lyon 2.

Paru en novembre 2018
14 x 22, 392 pages
ISBN 979-10-267-0744-8
25 €

CLYDE PLUMAUZILLE Prostitution et Révolution

CLYDE PLUMAUZILLE Prostitution et Révolution

Les femmes publiques dans la cité républicaine (1789-1804)

Voici la première enquête historique jamais réalisée sur la prostitution à l’heure de la Révolution française, une période clé pour comprendre la place des prostituées dans notre République. A travers cette histoire des femmes publiques en Révolution, ce sont les origines des politiques contemporaines de la prostitution qui se dévoilent.
La Révolution française marque en effet un tournant inédit dans l’appréhension de la prostitution. En dépénalisant cette activité tout en maintenant un contrôle policier sur les femmes qui l’exercent, elle fait des prostituées, « femmes infâmes » de l’Ancien Régime, des citoyennes diminuées de la République.
Dans cette riche enquête historique où se côtoient femmes publiques, bons bourgeois, policiers et hommes de loi, la prostitution vient révéler les frontières morales du projet révolutionnaire et proposer une histoire de la sexualité sous la Révolution française.
Alors que sonne le glas des grands bordels de l’Ancien Régime, que fut la prostitution au tournant des XVIIIe et XIXe siècles ? Le commerce du sexe a-t-il constitué un enjeu pour les révolutionnaires qui mettent alors la régénération morale à l’ordre du jour ? Spécialiste de l’histoire révolutionnaire et de l’histoire des femmes et du genre, l’auteur dévoile et les transformations et les paradoxes d’une période charnière.
À la croisée de l’histoire des femmes et du genre, de l’histoire de la Révolution française mais également des apports de la sociologie et des sciences politiques, cet ouvrage revient sur les fantasmes et les préjugés qui trop souvent résument l’histoire de la prostitution révolutionnaire, enquête empirique à l’appui.

Lire le sommaire

INTRODUCTION :
LA PROSTITUTION EN REVOLUTION, UN « NON-LIEU D’HISTOIRE»

De l’histoire de la prostitution à l’histoire de la Révolution : un rendez-vous possible et nécessaire

Sources et méthodes : « traquer les prostituées »

A – Les « papiers » des commissaires : archives de la pratique policière de la prostitution
B – Les hospices-prisons de la Révolution
C – Les archives de la surveillance : l’administration de papier de la prostitution
D – Listes et lettres de prostituées : d’autres regards sur la prostitution

Penser le droit à la cité des prostituées dans la société régénérée

CHAPITRE LIMINAIRE : TROUBLE DANS LES MŒURS

A – Dire et faire dire la sexualité prostitutionnelle
B – Le « fléau de la prostitution »
C – Du « grand renfermement » à la « petite clôture » : règlementer pour contrôler

PARTIE I

I. Profil et itinéraire d’une population de « filles » construite par l’action policière
A – Qui sont les « femmes publiques » du Paris révolutionnaire ?
B – « Journalières » de la sexualité
C – L’économie morale de la prostitution

II. Un sens aigu du placement : le territoire parisien de la prostitution à la fin du XVIIIe siècle

A – Paris, capitale de la prostitution
B – Le « marché aux putains » du Palais-Royal

III. La sous-culture de la prostitution révolutionnaire

A – Entourages et partenaires de la prostitution
B – Les arts de faire de la prostitution
C – « Les filles paraissent donc devoir être ma dernière ressource » : Alexandre Brongniart et la prostitution du Paris révolutionnaire

PARTIE II .

IV – Murmures du peuple, silence des lois. La dépénalisation de la prostitution et la démission du pouvoir législatif (1789-1792)

A – La police des mœurs au XVIIIe siècle : retour sur une « équivoque manière de tolérer et de proscrire »
B – Les cahiers de doléances : sondage d’un horizon d’attente sur la prostitution en 1789
C – De la dépénalisation silencieuse à l’intolérance tacite, 1789-1792

V – Une dépénalisation manquée. La mise en administration de la prostitution (1793-1799)

A -1793 : le « retour du refoulé » de la prostitution à la barre de l’Assemblée
B – Le tournant de l’an II : l’arrêté de la Commune contre les « femmes de mauvaise vie » du 4 octobre 1793, la mise en œuvre d’une nouvelle « rationalité incriminatrice » de la prostitution
C – La République directoriale, laboratoire d’une administration des mauvaises mœurs

PARTIE III

VI – Policer les mœurs, réguler le scandale : la communauté des « honnêtes citoyens » contre la prostitution

A – L’Affirmation d’une police de la prostitution
B – L’action du commissaire de la Butte des moulins : une action plus régulatrice que répressive.
C – Les « entrepreneurs de morale » du quartier de la Butte des moulins

VII – « Arrêtée comme femme publique » : retour sur la stigmatisation

A – L’étiquetage d’un gibier de police
B – L’appel à la justice des femmes enfermées pour prostitution : la mobilisation d’une puissance d’agir citoyenne

CONCLUSION

Revue de presse

LECTURES.REVUES.ORG — « Clyde Plumauzille, Prostitution et révolution. Les femmes publiques dans
la cité républicaine (1789-1804) », par Lilain Mathieu, 5 décembre 2016.

H-France Review — par Jennifer Heuer, vol. 17, N°107, 2017

REVUE HISTORIQUE DE DROIT FRANÇAIS ET ETRANGER — par André Cabanis, avril-juin 2017

LIBERATION — « Femmes publiques en République » par Yannick Ripa, 18 janvier 2017

EN ATTENDANT NADEAU N°24 — « Un tabou de la République » par Vincent Milliot, 18 janvier 2017

Population — par Jean-Marc Rohrbasser, vol. 22, 2017/2

Les Cahiers de science et vie — par Hélène Colau, septembre 2016

L'Histoire — N° 433, mars 2017

FRANCE CULTURE — La Fabrique de l'histoire, 20 janvier 2017

Biographie

Docteure en histoire de l’Université Paris 1, Clyde Plumauzille est chercheuse au Centre de Recherches Historiques de l'École des Hautes Études de Sciences Sociales.
Ses recherches portent sur la prostitution urbaine à l’époque moderne et au début de l’époque contemporaine, et se situent à la croisée de l’histoire des femmes et du genre, de l’étude des politiques publiques de la prostitution et de l’histoire sociale et culturelle de Paris.

Prostitution et révolution – Clyde Plumauzille 2016
Paru le 17 novembre 2016
14 x 22 cm, 400 pages
ISBN 979-10-267-0066-1
28 €