Hommage, oraison, tombeau aussi bien, quand notre modernité a tendance à en effacer douloureusement les traces, les Elégies étranglées tentent peu à peu de circonscrire le cataclysme intérieur que représentent la déchéance et/ou la mort des parents. L’hommage aux disparus est ainsi l’occasion d’un cheminement intérieur : à défaut de les avoir sauvés par la voix – il n’y a que de faux orphées – peut-être pourrait-on les aimer en respectant leurs combats, leurs amours, en poursuivant ce qui faisait battre leur cœur. Peut-être l’écriture, ici la déploration élégiaque, est-elle une manière de faire tenir ensemble les éléments démembrés de l’existence, et de retourner vers la vie ce qui la biffe sans pouvoir la nier.
Le Monde Diplomatique — Marie-Noël Rio — juillet 2014
Le Magazine Littéraire — "Épitaphes sans emphase" par Jean-Yves Masson — mai 2013
L'Humanité — "L'amour au chevet de la mort" par Nicolas Dotent — 6 juin 2013
Europe — Lionel Ray — avril 2013
France Culture — Ça rime à quoi, Sophie Nauleau — 6 avril 2014
Olivier Barbarant est né en 1966 à Bar-sur-Aube. Il vit et enseigne à Saint-Quentin, en Picardie. Tous ces livres ont paru aux Editions Champ Valon. Il prépare l'édition des oeuvres poétiques d'Aragon dans la collection de la Pléiade.
Voir aussi l'excellente biographie d'Olivier Barbarant parue sur le site du Centre International de Poésie Marseille (CIPm).

13 x 21 cm, 80 pages
ISBN 978-2-87673-871-3
12.50 €